L'important, en période de crise, c'est la confiance. Or la confiance ne saurait exister sans clarté sur les grands principes. Il y a l'état d'urgence, et il y a le droit commun. Il ne peut y avoir de transition entre les deux lorsque les outils de droit commun permettent de prendre des mesures d'urgence. Or ils l'ont bel et bien permis, avant même l'adoption de la loi d'urgence pour faire face à l'épidémie de covid-19 et alors même que les Français n'étaient pas encore familiers d'une telle urgence, et ils le permettraient encore plus aisément aujourd'hui.
Vous disposez de tous les outils nécessaires aujourd'hui dans le droit commun. Nous avons besoin de clarté : ne mélangeons pas l'urgence et le droit commun. C'est tout ce que nous vous demandons.
Quant à la dramatisation, elle n'est pas de notre fait. Nous cherchons simplement à remettre du sens dans le dispositif de sortie de la crise sanitaire pour rassurer les Français et leur redonner confiance.