Cet amendement de repli du groupe Les Républicains souligne les contradictions du Gouvernement : si on n'est plus dans l'état d'urgence sanitaire, si on en sort, la restriction de certaines libertés ne peut plus être acceptée, à commencer par la liberté de circuler. Bien sûr que de nouveaux foyers épidémiques continueront à apparaître, qui exigeront de nouvelles mesures de protection, mais d'une façon générale, imposer des mesures d'interdiction de circuler, même dans une partie seulement du territoire, nous semble disproportionné compte tenu de la situation factuelle que vous décrivez vous-mêmes, monsieur le secrétaire d'État, madame la rapporteure.
S'il s'avérait nécessaire de restreindre de nouveau la liberté de circulation, alors c'est bien l'état d'urgence sanitaire qu'il faudrait appliquer : cela signifierait en effet que la situation serait grave au point de devoir recourir au droit d'exception.