Effectivement, le secteur de la presse écrite a vu ses difficultés s'aggraver pendant la crise sanitaire, et il est nécessaire de le soutenir. Je salue donc l'amendement du Gouvernement, qui traduit une annonce du Président de la République en tendant à instaurer un crédit d'impôt sur le revenu pour la souscription d'un abonnement à la presse d'information politique et générale, qu'elle soit papier ou numérique.
Mon sous-amendement no 2359 vise à étendre le champ d'application du dispositif aux abonnements à des publications trimestrielles, lesquelles sont en effet reconnues comme faisant partie de la presse IPG depuis 2015.
Mon sous-amendement no 2360 tend à porter de 50 à 100 euros le plafond du crédit d'impôt. En effet, le prix d'abonnement à l'année de nombreux quotidiens IPG en version papier est souvent supérieur à 200 euros. Il me semble donc qu'un plafond de 100 euros serait à la fois plus incitatif pour les ménages les plus modestes et plus cohérent avec le coût réel des abonnements. Cela correspond bien à l'objectif de ce crédit d'impôt : inciter les Français à s'abonner à la presse IPG, dont le rôle d'information a été crucial durant la crise sanitaire et dont la vitalité reste fondamentale pour notre démocratie.