Monsieur le Premier ministre, personne ne nie la réalité du réchauffement climatique. Il s'impose à nous. Pas demain ; aujourd'hui.
Les agriculteurs le savent bien : les gelées de printemps dues au démarrage précoce de la végétation, les épisodes de canicule, les périodes de sécheresse abîment chaque année davantage les récoltes. En montagne, on constate une baisse de l'enneigement. Dans les forêts, les scolytes, profitant de la hausse des températures, ravagent les massifs d'épicéas.
Ce constat partagé nous oblige tous. Il nous oblige à refuser les idéologies. Il nous oblige à agir pour l'environnement avec pragmatisme et ambition.
Dans le domaine de l'énergie, on a trop entendu un discours antinucléaire, alors que le nucléaire est une énergie décarbonée pilotable. Soyons cohérents : défendons le maintien du parc existant et investissons sur une nouvelle génération d'EPR pour réduire notre empreinte carbone.