À l'instar des amendements relatifs au tourisme présentés vendredi dernier, il s'agit d'un amendement d'appel qui vise à vous sensibiliser sur l'impact de la crise sanitaire et sur le coût des mesures sanitaires dans les territoires d'outre-mer, en l'espèce en Polynésie française.
La Polynésie a déjà engagé près de 10 millions d'euros pour financer des investissements, notamment l'achat de matériels tels que des masques ou des tests, mais aussi des coûts de fonctionnement, par exemple l'hébergement en quarantaine des personnes revenues en Polynésie grâce aux mesures garantissant la continuité territoriale, alors que cela relevait, dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire, de la compétence de l'État.
Je rappelle que, pour 2020, la Polynésie a budgété 17,3 millions d'euros pour couvrir ces dépenses. Or cette ligne budgétaire n'a pas été prise en considération dans le prêt garanti par l'État – PGE – , qui fait l'objet de l'article 16 du présent PLFR. D'où cet amendement d'appel, par lequel nous vous interpellons sur la nécessité d'accorder de la souplesse pour l'utilisation du PGE.