Pardonnez-moi pour le claquement de doigts, monsieur le président.
Différents groupes – tel le groupe Libertés et territoires – défendent depuis longtemps des amendements qui ont été repris ou confortés par la convention citoyenne pour le climat, ce qui prouve qu'il y a une certaine corrélation entre le travail des députés et l'attente des citoyens. Il faudra donc nous expliquer, à un moment ou à un autre, comment nous allons pouvoir mettre en oeuvre ces propositions. Monsieur le ministre délégué, avec tout le respect que j'ai pour vous et pour le Gouvernement, j'aimerais que vous nous disiez clairement ou bien que, pour gagner du temps, il ne faut pas déposer d'amendements en relation avec la convention citoyenne pour le climat, toutes ses propositions devant être reprises dans un autre véhicule législatif, ou bien que nous pouvons d'ores et déjà être forces de proposition. La convention n'appartient pas au Président de la République, mais aux citoyens, et je crois savoir que la représentation nationale, notamment l'Assemblée nationale, est leur relais. Il n'est pas insensé de déposer des amendements qui soient en résonance avec les conclusions de la convention citoyenne.