Ce que vous proposez, en somme, c'est de prolonger indéfiniment cet état. Au-delà d'un avis défavorable purement juridique, il faut s'interroger sur le zonage, qui est un instrument de relance : on investit, on diminue la fiscalité à des endroits qu'il faut revitaliser en raison de la crise. Honnêtement, ce qui rend difficile la gestion de cette crise, c'est qu'elle est beaucoup moins ciblée d'un point de vue économique que d'un point de vue sanitaire. Le confinement, les fermetures administratives, les zones de dépendance ont concerné l'ensemble de la métropole et de l'outre-mer.
Cela n'empêche pas qu'il y ait des territoires dont l'économie est plus sinistrée que d'autres, d'où l'existence même du zonage ; mais en l'occurrence, il n'est pas du tout certain que recourir au zonage soit pertinent. Je ne suis pas intimement convaincu que cette réponse à la crise soit la bonne. Il faut des réponses nationales.