Le président Woerth montre bien toute la difficulté de ce fractionnement entre les listes S1 et S1 bis.
Sur le papier, le fait d'être inclus dans la liste S1 bis peut paraître favorable aux activités agricoles que vous avez mentionnées. Je ferai toutefois deux objections : d'abord, cela ne concerne que certaines activités, alors que toute l'agriculture souffre, notamment la filière laitière ; ensuite, avec le critère retenu pour être éligible – une baisse de 80 % du chiffre d'affaires – , on n'est plus dans le sauvetage, on fait à peine de la réanimation pour accompagner vers une forme de mort quasi certaine.
Sachant qu'une baisse de 50 % du chiffre d'affaires perturbe déjà énormément une entreprise, le critère d'une baisse de 80 % ne tient pas la route. Il faut que vous entendiez cette demande, conforme aux propos tenus par le ministre de l'agriculture dès le 9 juin, et qui correspond à une attente très forte du monde agricole, du monde rural ainsi que de nos concitoyens.