Le Gouvernement partage très largement la position exprimée par M. le rapporteur général. Nous avons toujours considéré que l'écologie et l'économie pouvaient être conciliées, que les efforts devaient être progressifs, que le calendrier devait être adapté et que l'accompagnement devait être distingué de l'aide d'urgence. Quand il est urgent de sauver une entreprise, il faut intervenir pour sauver ses emplois et ses compétences ; c'est ensuite qu'on peut l'accompagner sur la voie de la transition écologique et la conduire à prendre des engagements. En conséquence, le Gouvernement donnera un avis favorable à l'amendement no 2322 de Mme Bénédicte Peyrol et demandera le retrait des autres amendements traitant de ce sujet ; à défaut, avis défavorable.