Se servir de la crise pour réparer des échecs me semble une erreur. Si nous étions dans une période de merveilleuse paix économique et sociale, sans aucun risque démocratique, alors nous pourrions tous nous amuser, sans arrière-pensée, à augmenter le prix du gazole, voire de l'essence, à mettre fin à la fabrique de culasses et de jantes dans l'Indre, parce que les fonderies sont très polluantes. Mais quelle en serait la conséquence ? Nous supprimerions de nombreux emplois.
Nous avons eu besoin du temps de l'explication et de l'éducation et je préfère l'écologie de transition à l'écologie de punition.