En revanche, les entreprises plus fragiles doivent être sauvées avant que l'on puisse demander de se transformer. Nous voulons leur laisser le temps de surmonter l'épreuve de la crise sanitaire avant de les engager, demain, dans une sorte de New Deal vert et de répondre à l'ambition que nous partageons tous, ici, de transformer notre appareil de production dans les secteurs de l'industrie, de l'artisanat, de l'agriculture, de l'économie maritime.
Progressivement, nous atteindrons l'objectif, que nous visons tous, de la neutralité carbone et de l'économie circulaire.
Nous devons inciter dès maintenant les entreprises qui en ont les moyens à s'engager dans cette voie mais il ne faut pas que cette écoconditionnalité devienne une contrainte trop rude pour des entreprises qui pourraient en mourir. Ce serait contraire à l'objectif recherché et nous ne vous suivrons pas dans cette voie. Nous voterons l'amendement de Mme Peyrol qui nous semble proposer la bonne mesure.