Avant de le défendre, je tiens à féliciter collectivement l'Assemblée de l'adoption de l'amendement de notre collègue Bénédicte Peyrol, qui consacre l'écoconditionnalité. Il fait honneur à la représentation nationale.
L'amendement que je défends vise à le compléter car, en l'état, le dispositif ne concerne que la pollution de l'air. Or, si la réduction des émissions de gaz à effet de serre est un enjeu majeur, une autre forme de pollution importante concerne 25 millions de nos concitoyens : je veux parler de la pollution sonore.
L'amendement propose d'intégrer la réduction du bruit aux contreparties environnementales aux aides que l'État octroie aux grandes entreprises du secteur des transports et aux constructeurs d'automobiles et de deux-roues. Sans être dogmatiques, nous considérons que le soutien public à ces entreprises appelle un engagement fort de leur part en matière de lutte contre la pollution sonore. Je rappelle que 9 millions de Français sont exposés à des niveaux sonores bien supérieurs au seuil préconisé par l'OMS – Organisation mondiale de la santé.