Même si j'imagine le sort qui lui sera réservé – je n'ai aucun espoir, compte tenu de l'état d'esprit qui règne ici – , je tiens à évoquer la question du travail détaché, au nom de Mme Pires Beaune.
Le but de cet amendement est d'interdire, au cours des deux années à venir, aux entreprises qui ont bénéficié d'aides de faire appel à un marché low cost du travail, en Europe ou ailleurs. Elles devront s'employer à intensifier leur recherche de salariés pour satisfaire leurs besoins sur le seul territoire national, ou à tout le moins s'assurer que le code du travail est effectivement respecté. Cette condition relie la relance économique au respect du monde du travail et à l'appétence des 700 000 jeunes qui vont entrer sur le marché du travail à trouver un emploi.