De la même manière que les assurances ont travaillé sur le risque de catastrophe sanitaire, les assureurs-crédit devraient nous démontrer leur capacité à gérer des situations dans lesquelles l'économie se trouve mise sous cloche, même de façon très temporaire, pour que nous ne devions pas systématiquement adopter des amendements permettant à l'État d'intervenir à coup de milliards d'euros pour faire de la réassurance publique par portefeuille.
J'émets donc un avis défavorable, mais je rejoins totalement Mme Louwagie et Mme Dalloz, qui avait rédigé ces amendements, quand elles disent qu'on ne peut pas sortir de la crise actuelle sans en tirer de leçons et sans améliorer durablement le système de l'assurance-crédit en France.