Monsieur le ministre délégué, il est important pour la représentation nationale que vous saisissiez l'impact du montant de 240 millions d'euros du PGE inscrits dans ce PLFR 3. Ce montant est, en effet, très inférieur à celui qui était demandé et très loin des besoins exprimés. Nous attendons du Gouvernement une compréhension de ces besoins et une réponse à nos questions. Pourquoi faire travailler localement pendant trois semaines, à la demande du Président de la République, des équipes issues des services de l'État et de l'AFD, si c'est pour aboutir à ce montant de 240 millions d'euros ? Il faut ouvrir ce débat.
En second lieu, je remercie M. le rapporteur général de l'ouverture dont il fait preuve pour engager un suivi parlementaire. C'est, du reste, tout à fait logique et normal, puisqu'il s'agit de contrôler l'application de cet article 16. Cependant, ce que nous demandons, c'est un suivi national. Nous avons observé, entre le travail réalisé au mois de mai en Polynésie et sa traduction dans ce PLFR une distorsion de la vision des besoins exprimés dans ce territoire. C'est la raison pour laquelle nous insistons pour que le Gouvernement apporte une réponse plus franche quant à l'accompagnement assuré par l'État pour la suite. Entre 240 et 470 millions d'euros, il y a tout de même un écart qui mérite votre attention !