Toujours dans l'esprit selon lequel le texte repose sur deux piliers, l'investissement et la relance, il s'agit d'orienter le surplus d'épargne, estimé par la Banque de France à 100 milliards d'euros, vers l'investissement. À cette fin, nous proposons la création d'un produit financier calqué sur le livret A ou sur le livret de développement durable et solidaire – LDDS – et que nous nommerions livret R – « R » comme relance, ce qui est plus positif que « C » comme coronavirus. Il disposerait des garanties de l'État, ce qui peut avoir un coût, mais ce financement serait orienté vers l'investissement des PME. La somme de 100 milliards d'euros est visée, ce qui correspond au volume des PGE.
Les entreprises bénéficient certes déjà d'incitations à l'investissement mais aucune n'atteint ce niveau. Le Gouvernement considère d'ailleurs lui-même qu'il a besoin de réfléchir à la création de nouveaux outils. Nous en proposons un qui est clair, simple, connu des Français.