C'est avec plaisir, madame la présidente, que je reçois la parole de votre part pour la première fois, et je vous félicite pour votre élection à la vice-présidence de notre assemblée.
Le présent amendement, qui tient compte de l'article 40 de la Constitution, tend à demander au Gouvernement des mesures visant à améliorer la situation des aidants familiaux. Nous connaissons en effet l'action des plus de 8 millions de nos concitoyens qui aident quotidiennement un proche devenu dépendant en raison de son âge, d'un handicap ou d'une maladie. Cette aide représente plus de 160 milliards d'euros par an.
Cependant, les évolutions sociales et sociologiques la rendent de plus en plus difficile. Certes, la loi relative à l'adaptation de la société au vieillissement de décembre 2015 a apporté quelques progrès dans la reconnaissance du rôle joué par les aidants, qu'il s'agisse du congé de proche aidant ou du droit au répit. Mais ces dispositions ne suffisent pas, loin de là. Aussi devons-nous développer de nouvelles mesures de soutien, par exemple l'élargissement du crédit d'impôt famille aux salariés ayant à charge des parents en perte d'autonomie ou la possibilité, pour les salariés, de débloquer tout ou partie de leur épargne salariale en vue de financer un séjour temporaire ou permanent d'un parent âgé en perte d'autonomie au sein d'un établissement d'hébergement.
Il s'agit donc, à travers cet amendement, de trouver de nouvelles pistes pour soutenir au quotidien les aidants familiaux.