Je vous remercie de me donner la parole, monsieur le président ! J'aurais bien voulu la prendre tout à l'heure pour abonder dans le sens de mon collègue Fabien Roussel ; je ne comprends pas pourquoi je n'y ai pas été autorisée. Il est de droit, pour les députés, de s'exprimer sur les amendements présentés en séance publique. Je ne sais pas quels changements ont été apportés au règlement mais il y a visiblement quelque chose qui ne tourne pas rond…
Dans la continuité de ce que j'ai déjà dit tout à l'heure, cet amendement propose de taxer davantage ceux qui ont profité de la crise sanitaire pour s'enrichir : ils doivent désormais contribuer au pot commun pour venir en aide à toutes celles et ceux qui souffrent des effets de la crise et du confinement.
Concrètement, nous proposons un moratoire sur le paiement des loyers pour les foyers en difficulté pendant la crise sanitaire, ainsi que la gratuité de l'eau, du gaz et de l'électricité, mesures qui seraient financées par une contribution exceptionnelle imposée aux profiteurs de la crise, c'est-à-dire aux sociétés dont les bénéfices pendant la crise sanitaire – sa durée reste à déterminer – auront été supérieurs de 20 % aux bénéfices réalisés l'année dernière durant la même période. Nous proposons également de taxer les entreprises qui ont fait des profits pendant le confinement.
Je n'ai pas eu de réponse tout à l'heure à mon intervention, mais je ne désespère pas… Il ne semble pas insensé, chers collègues, en ces temps de crise sociale et sanitaire, de mettre à contribution celles et ceux qui tirent un avantage de la situation dégradée dans laquelle nous nous trouvons.