Il faut territorialiser l'action pour en démultiplier les effets, en métropole comme en outre-mer – je pense à nos compatriotes d'outre-mer dans leurs territoires ainsi qu'aux ultramarins qui travaillent et étudient en métropole.
Ensuite, nous devons une priorité à la génération qui entre sur le marché du travail à partir de septembre. Ce sont les bébés de l'an 2000 : rappelons-nous, mes chers collègues, qu'au tournant du siècle, la France avait fait beaucoup d'enfants ; aujourd'hui, ces enfants ont 20 ans et cherchent un emploi. Nous leur devons d'investir massivement dans les contrats d'apprentissage, dans la formation professionnelle, dans la réduction des charges pour le premier emploi. Cette génération nous demande souvent à quoi sert l'État, à quoi sert la politique. Eh bien à cela : à répondre présent en les accompagnant quand ils traversent une difficulté, a fortiori quand ils n'y sont pour rien. C'est ça la France ! Celle de l'égalité des chances et celle des nouvelles chances. Et pour cette génération, la France devra être encore plus la France car une famille s'occupe d'abord de ses membres les moins chanceux.
Enfin, il faut de la justice dans le partage de la richesse. Il faut en organiser un meilleur partage entre le capital et le travail. Comme vous l'avez dit tout à l'heure, à travers la généralisation de la participation et de l'intéressement, nous devons assurer aux Français qu'à chaque point de croissance ou de productivité retrouvé, leur travail sera équitablement reconnu.