L'entreprise est le premier acteur de la transition écologique : il faut que le travail, le capital et l'avenir soient considérés à parts égales dans la richesse créée. Au sortir de cette crise, la France pourra ainsi proposer au monde un nouveau modèle, un capitalisme à visage humain – après l'économie sociale de marché à l'allemande, une écologie sociale de marché à la française !
Un partage de la richesse est nécessaire, mais aussi un partage des pouvoirs, notamment avec les collectivités locales. Attention : en matière de décentralisation, il faut des actes mais pas de nouvel acte. Changer les règles trop souvent donne plus sûrement la migraine aux élus locaux que de l'efficience à l'action publique… Veillons plutôt à ce que dans chaque territoire, les élus s'accordent sur des transferts de compétences et sur leur répartition entre leurs différentes collectivités. Et acceptons que, selon les territoires, cette libre organisation des pouvoirs puisse être différente, comme le président Ferrand l'a écrit dans un récent recueil de lieux pas si communs…