Oui, l'égalité femmes-hommes. Je considère que cette lutte constitue l'un des plus beaux défis de notre époque et l'un des plus beaux de la République, parce qu'elle dépasse largement les frontières de notre pays et touche directement les vies humaines. Parce que les violences conjugales ne sont malheureusement pas en voie de disparition, nous sommes – nous autres, responsables publics – face à une obligation d'action et une obligation de résultat. Faites-moi confiance pour y consacrer toute mon énergie.
Ce texte part d'un constat terrible : les violences intrafamiliales tuent encore aujourd'hui dans notre pays et partout dans le monde. Au-delà des statistiques froides, ces vies fauchées constituent des drames du quotidien qui endeuillent des familles entières et, par ricochet, se répercutent sur la vie des enfants. Nous devons donc agir vite, collectivement, pour y mettre un terme. Nous en avons la capacité et la responsabilité. Au silence assourdissant de l'indifférence, nous devons opposer le bouclier de la République. La honte doit aujourd'hui changer de camp.