Monsieur le ministre, j'entends parfaitement que vous vous obligiez à respecter comme date butoir le 31 juillet de l'année prochaine pour promulguer la future loi afin d'éviter la caducité des dispositions actuellement en vigueur ; mais nous, nous voulons que s'applique le principe de précaution : imaginez qu'une deuxième vague survienne – ce que je ne souhaite vraiment pas – et que la France soit confinée pendant six mois… Que fera-t-on alors ? On n'aura pas le temps d'adopter le nouveau projet de loi ! Je rappelle l'adage populaire : « Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras. » Si vous arrivez à tenir votre pari, parfait ; mais sinon, ces amendements permettraient au moins de prolonger l'application des dispositions actuelles.