Le Conseil national des barreaux l'écrit lui aussi, à raison, évoquant « une nouvelle peine ordonnée par la juridiction de l'application des peines et après que celle prononcée par la juridiction de jugement a été purgée ». Le Conseil, qui organise le beau métier d'avocat, indispensable à une démocratie, « invite les parlementaires à faire prévaloir les principes fondamentaux du droit, notamment les principes de légalité, de non-rétroactivité et de non-cumul des poursuites et des peines ». Ce n'est pas que je veuille polémiquer avec M. le garde des sceaux, mais il se trouve qu'il occupe une position particulière. Or porter un bracelet, c'est une peine !