C'est l'occasion d'essayer d'y voir clair – mais je ne suis pas sûr que nous y arriverons – entre sexe et genre. Le sexe est une réalité objective, corporelle ; le genre est une réalité subjective de ressenti. Or on ne peut pas faire du droit à partir du ressenti ; le droit est objectif. Le subjectif est variable et aléatoire ; il est respectable, mais sa place est en dehors de l'hémicycle.
Monsieur le secrétaire d'État, je vous ai écouté, j'ai essayé de suivre, mais j'ai eu beaucoup de mal. Je me rappelle des débats en première lecture, en commission, durant lesquels tout le monde était perdu : personne ne comprenait concrètement ce que tout cela voulait dire. Est-ce que ce sont des hommes qui restent hommes, qui deviennent femmes, qui ne le sont plus ? Plus personne n'y comprend rien. Seuls les militants – ce 1 % de la population qui a demandé l'inscription du texte en session extraordinaire – s'y retrouvent. Qui comprend ce qui se passera exactement s'agissant des hommes transgenres et de leurs demandes ? Personne n'y comprend rien !
Le 08/08/2020 à 21:03, Laïc1 a dit :
Ce 0,1% de la population...
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