Madame Genevard, vous avez dit tout à l'heure que l'enfant n'était pas un palliatif à la perte du conjoint : je suis tout à fait d'accord avec vous sur ce point, qu'il faut garder à l'esprit. Mes chers collègues, regardez la vie de la femme dont nous parlons : elle est en couple avec un homme et souhaite avoir un enfant avec lui. Le bonheur ! La vie fait que l'homme décède. Le bonheur est brisé. N'infligeons pas à cette femme une double peine et ne la laissons pas perdre son projet d'enfant en plus de son mari. La vie lui ôte son mari, évitons que la loi prononce une double peine à l'encontre de cette femme.
Laissons à cette femme le choix d'avoir un enfant de son défunt mari ou d'y renoncer, d'avoir un enfant grâce à un don, de rencontrer quelqu'un d'autre ou de ne pas avoir d'enfant. Laissons le choix aux femmes !