Tant la présidente de la Société française de gynécologie que le président du Collège national des gynécologues et obstétriciens français disent qu'il serait hypocrite de considérer que le prélèvement d'ovocytes est plus pénible quand il est effectué sur la femme du couple plutôt que sur une autre femme. Une telle réflexion ne vaut donc pas qu'on s'y attarde.
Les mêmes professionnels de santé considèrent par ailleurs qu'après toutes les analyses, toutes les réflexions et toutes les auditions qu'ils ont pu conduire pendant des années, ils n'ont trouvé aucune raison autre qu'idéologique de supprimer la ROPA et d'imposer à leurs patientes une attente de trois à cinq ans, qui est le délai moyen d'obtention d'ovocytes, alors qu'ils pourraient dans le mois effectuer un prélèvement d'ovocytes sur celle qui s'est d'elle-même proposée comme donneuse après que son avis aura été éclairé et qu'elle aura été informée de toutes les modalités d'un tel acte.