Il vise à supprimer le consentement des demandeurs d'AMP à l'appariement de leur phénotype avec celui du tiers donneur. Il faut rappeler que le phénotype est constitué de l'ensemble des traits apparents d'un individu, résultant de l'expression des gènes et de l'environnement.
Catherine Rongières, médecin au centre hospitalier universitaire – CHU – de Strasbourg, a consacré au sujet un excellent mémoire pour le diplôme interuniversitaire – DIU – d'éthique. Il en ressort que personne n'a pu démontrer que le bien de l'enfant consistait à ressembler à ses parents. L'enfant à naître est le fruit d'un projet d'amour ; c'est la parenté qui fait la ressemblance, et non l'inverse.
Le 10/08/2020 à 12:52, Laïc1 a dit :
Il y a un dicton qui dit "qui se ressemble s'assemble."
Ce qui prouve que l'apparence physique joue dans l'identification au groupe, puis à l'identification à la culture du groupe.
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