Les membres du Gouvernement ont longuement présenté les stimulations hormonales comme trop fréquentes et trop dangereuses dans les protocoles de PMA. Dès lors, comment pourraient-ils émettre un avis défavorable sur ces amendements qui proposent, quand c'est possible, que les femmes ayant recours à une insémination artificielle puissent choisir le degré de médicalisation du processus dans lequel elles s'engagent, sans être forcées de subir des stimulations hormonales qui ne seraient pas obligatoires ?
Je rappelle qu'à l'heure actuelle, pour les couples hétérosexuels, la femme doit subir des stimulations hormonales même quand l'infertilité est le fait de l'homme.