Il va dans le même sens. Le Gouvernement entend ouvrir l'autoconservation des gamètes sans raison médicale, décision que nous soutenons bien évidemment, mais veut également supprimer l'exception qui permet aujourd'hui l'autoconservation de leurs ovocytes aux femmes qui pratiquent un don. Les conditions d'âges pour accéder à l'autoconservation seraient fixées par un décret pris en Conseil d'État, après avis de l'Agence de la biomédecine.
Dans l'étude d'impact, il est indiqué que l'accès à l'autoconservation serait possible à partir de 30 ou 32 ans, un âge justifié par une moyenne statistique. Or, de plus en plus de femmes souffrent de pathologies telles que l'endométriose ou l'insuffisance ovarienne prématurée, et se voient encore trop souvent refuser l'autoconservation de leurs ovocytes malgré les raisons médicales.
En l'état, elles pourront donc continuer à se la voir refuser, bien que leur fertilité baisse drastiquement dès 25 ans. L'amendement de notre groupe vise donc à autoriser l'autoconservation dès l'âge de 25 ans.