Il tend à ajouter, à la première phrase de l'article L. 312-16 du code de l'éducation, après le mot : « sexualité », les mots : « et à la fertilité féminine et masculine ». Au moment où l'on lance un plan national de lutte contre l'infertilité, pourquoi ne pas profiter de l'environnement scolaire pour apporter aux enfants une éducation sexuelle, que ne donnent pas toutes les familles, sur les causes de l'infertilité et les dégâts que celle-ci peut occasionner ? Nous savons que l'infertilité progresse, malheureusement, pour des raisons sociétales ou environnementales. Or il n'est pas de meilleur vecteur d'information que l'éducation. Tout commence et tout se fait à l'école. Il faut tendre la main à ceux qui n'ont pas la chance de profiter d'un bon environnement familial et leur permettre d'accéder à une information. L'adoption de l'amendement ne créera pas une révolution, mais nous savons combien, dans le code de l'éducation, nous avons progressé sur ces sujets depuis quelques années. Dans l'intérêt des enfants, faisons un pas supplémentaire.