Reconnaître le réel, introduire la biologie dans le récit de la vie de l'enfant, c'est loin de créer une faiblesse ou une insuffisance : c'est au contraire donner une force, car assumer le réel, c'est toujours une force. Précisément parce qu'il n'y a pas de confusion entre le donneur ou la donneuse et le père ou la mère, parce qu'il n'y a, pour le donneur, ni filiation, ni rôle parental, ni obligation relationnelle – nous y débattrons à l'article 4 – , bref, parce qu'il n'y a pas de confusion, la philosophie du don, dans le projet de loi, est au contraire celle d'un don assumé jusqu'au bout, tant par le donneur que par les familles, à savoir les parents et l'enfant.
L'avis est défavorable.