… on disait que c'était dangereux, je pourrais vous montrer les communiqués de presse de certaines associations.
Il faut donc être très prudent et parler de ce sujet sans passion, avec raison, en s'appuyant sur les faits et sur la science. Entre 2001 et 2018, en dehors du cadre de la fenêtre sérologique, on a identifié vingt-sept donneurs particulièrement à risque de transmission du VIH par transfusion : vingt-quatre hommes et trois femmes. Sur les vingt-quatre hommes, quinze étaient ce que l'on appelle des HSH, c'est-à-dire des hommes qui avaient eu une relation sexuelle avec un homme. Ainsi, statistiquement, on constate un sur-risque que du VIH passe à travers les mailles du filet dans une population donnée, non pas en raison de la sexualité, mais d'une pratique qui ne relève pas d'un jugement moral, et qui est purement factuelle.
Quand on parle de discrimination, il faut rappeler que, quiconque a résidé en Angleterre à une certaine époque pendant laquelle s'y étaient déclarés des cas d'encéphalopathie spongiforme bovine – la maladie de la vache folle – est évincé du don à vie.
Le 15/08/2020 à 08:14, Laïc1 a dit :
"Ainsi, statistiquement, on constate un sur-risque que du VIH passe à travers les mailles du filet dans une population donnée, non pas en raison de la sexualité, mais d'une pratique qui ne relève pas d'un jugement moral, et qui est purement factuelle."
La pratique est le reflet de la sexualité, on ne peut pas dissocier l'une de l'autre.
D'autre part, si les pratiques sexuelles ne relèvent pas d'un jugement moral, on comprend pourquoi le gouvernement a tellement de difficultés à penser l'éthique.
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