… l'indépendance de notre modèle agro-alimentaire. Or la sécheresse vient percuter cette ambition. Vous l'avez dit à très juste titre : pour les éleveurs, c'est souvent la double peine, non seulement le fourrage n'est pas là, mais en plus il faut en acheter à des prix extrêmement élevés sur les marchés.
Pour regagner notre souveraineté, nous devons premièrement prendre des mesures à court terme. Vous êtes un spécialiste de la comptabilité agricole ; vous l'avez dit, la trésorerie est la mère des batailles. Nous la soutiendrons avec des mesures techniques. Nous déclarerons l'état de calamité agricole, là où c'est possible ; avec le ministre délégué chargé des comptes publics, nous procéderons au dégrèvement de la taxe foncière sur les propriétés non bâties – TFNB – ; nous maximiserons les avances sur les versements dus au titre de la PAC. Nous ferons tout cela – je m'y engage.