Je reconnais que le ton de M. Cornut-Gentille était affable et je reprends à mon compte les compliments qu'il a adressés au président du CESE, bien qu'ils soient relatifs ! Au-delà des amabilités et sans susceptibilité aucune, en tant que ministre délégué chargé des relations avec le Parlement et de la participation citoyenne, je me dois cependant de vous répondre, monsieur le député.
Au fond, vous avez peu parlé du texte. Vous l'avez d'ailleurs assumé, affirmant même, sur nos institutions, une position différente de celle d'autres membres de votre groupe – c'est d'ailleurs une bonne chose qu'une diversité d'opinions puisse s'exprimer à l'intérieur d'un groupe.
Ma première réserve quant à cette motion de rejet préalable est que vous préconisez une réforme institutionnelle et constitutionnelle d'ensemble pour éviter une « réforme à la découpe » alors que la volonté du Gouvernement est précisément d'avancer sur la révision institutionnelle et constitutionnelle.