J'ai des enfants, ils appartiennent à la tranche d'âge que nous évoquons. Les jeunes sont conditionnés par les réseaux sociaux qui les conduisent à réagir avec impulsivité, et avec moins de raison que de passion, c'est pourquoi je m'inquiète.
Je reproche qu'on leur laisse croire, à la faveur d'une réforme du CESE, que la société prendra en considération leurs réflexions et leurs choix. Comme lors de l'abaissement de la majorité de 21 à 18 ans, le sujet de la maturité de notre jeunesse mériterait un débat de fond entre nous, qui serait citoyen et démocratique : pourquoi les jeunes se désintéressent-ils des élections, pourquoi réagissent-ils en fonction des réseaux sociaux ?
Mon regret porte sur la forme ; je déplore qu'une telle décision soir prise au détour d'un amendement sur la réforme du CESE. Je maintiens donc l'amendement.