Je n'instruirai pas, comme Mme Rabault, de procès en absence de concertation. Je suis témoin que c'est exactement l'inverse qui s'est passé.
On peut supprimer le terme de cadrage, s'il soulève un problème sémantique. Mais je tiens à le répéter : l'organisation très complexe de notre recherche publique – que nous n'avons pas choisi de remettre en cause, car nous nous concentrons sur l'essentiel – , l'interpénétration de la recherche publique et partenariale, et les grands défis nationaux, européens et mondiaux auxquels nous sommes confrontés, tout cela donne toute sa puissance au projet de loi de programmation pluriannuelle que les projets de loi de finances permettront de concrétiser – nous en reparlerons lors de l'examen de l'article 2. Si l'on souhaite, comme c'est le cas de la ministre, du Président de la République et du Premier ministre, que la France profite davantage des grands programmes européens et qu'elle influe davantage sur eux, il est indispensable qu'elle sache comment choisir, de façon révisable et pluriannuelle, les grands sujets sur lesquels elle a besoin d'être un véritable leader européen et mondial.