Mme la directrice des ressources humaines de Charlie Hebdo, depuis cinq ans, sur décision de mes prédécesseurs est protégée par la République. C'est bien ce que nous lui devons. Au moment même où se tiennent les procès des actes ignobles commis sur le sol de notre République en janvier 2015, je puis vous assurer, sans entrer dans les détails, que des dizaines et des dizaines de policiers sont mobilisés pour assurer la protection des magistrats, de tous ceux qui concourent à l'établissement de la vérité, aujourd'hui gravement menacés.
Compte tenu des faits que vous évoquez, j'ai demandé que la protection de l'ensemble des personnels de Charlie Hebdo soit consolidée. J'ai moi-même appelé le directeur de la publication pour l'assurer du soutien du Gouvernement, à la demande du Premier ministre, et des moyens de sécurité de la République. J'ai aussi demandé que nous puissions poursuivre, sans complaisance, sans « mais », sans « si », sans condition tous ceux qui font l'apologie du terrorisme, tous ceux qui justifient l'injustifiable, tous ceux qui profèrent des menaces de mort à l'encontre des journalistes, des parlementaires, les élus en général et les citoyens de la République.