Dès lors que nous confions aux préfets le soin de consulter, en prenant quarante-huit à soixante-douze heures pour déterminer les bonnes dispositions, vous nous accusez presque de nous défausser de nos responsabilités.
Les mesures que nous prenons dépendent de la situation sanitaire propre à chaque territoire parce que la situation des Bouches-du-Rhône, en particulier de Marseille, n'est pas la même qu'au coeur de la Dordogne. Et cette différenciation, qui mieux que les préfets, que les élus des collectivités peut l'effectuer pour prendre les mesures qui s'imposent.
S'agissant des tests, je vous rappellerai qu'hier, j'étais à Mantes-la-Jolie pour inaugurer l'un des vingt barnums déployés en Île-de-France pour réaliser cinquante tests par jour de manière que les publics prioritaires, les patients symptomatiques, les cas-contact, les soignants, les personnes intervenant à domicile puissent obtenir leurs résultats plus rapidement que les autres.
Vous avez posé beaucoup de questions auxquelles je pourrais répondre factuellement. J'en prendrai une : vous parlez des salariés d'une petite entreprise devant attendre sept jours pour savoir s'ils peuvent retourner travailler. En réalité, soit la personne est cas-contact et elle doit rester chez elle et ne reprendre que si le résultat du test est négatif ; soit elle est symptomatique et elle doit rester chez elle jusqu'à ce qu'un test ait démontré le contraire ; soit rien ne l'empêche de travailler. N'ajoutons pas de la confusion en multipliant les interrogations alors que le sujet est déjà complexe à appréhender.