Monsieur Meyer, vous avez rappelé la décision prise par M. Sassoli, président du Parlement européen, d'organiser la dernière session plénière du Parlement européen à Bruxelles. C'était incompréhensible : d'une part la raison sanitaire évoquée valait aussi pour Bruxelles et d'autre part, comme vous l'avez rappelé, l'État, les collectivités et les parlementaires avaient mobilisé l'ensemble des acteurs pour assurer l'application de protocoles stricts de sécurité. Le Premier ministre Jean Castex s'en est ému et a officiellement interpellé les autorités du Parlement européen.
Ma réponse tiendra aujourd'hui en cinq points. Tout d'abord, nous devons éviter que les pandémies, à Strasbourg, à Bruxelles ou ailleurs, n'affectent le fonctionnement régulier des institutions, qui constitue le symbole de la continuité de la vie démocratique.