Merci, madame la députée, de votre question. Je veux d'abord rappeler ce qu'ont été les crédits de la politique de la ville : ils se montaient à 100 millions en 2014, 100 millions en 2015, 100 millions en 2016, puis sont passés à 150 millions en 2017, niveau maintenu pour 2018. Cela veut dire que nous stabilisons les crédits de la politique de la ville.
Mais permettez-moi de vous dire, madame la députée, que le problème n'est pas uniquement une question d'argent : c'est aussi une question de stratégie urbanistique. Par exemple, je pense que si l'on veut que certaines communes de la petite couronne parisienne sortent de la marginalisation, il faut adopter des stratégies globales pour la grande périphérie, veiller à ce que l'aménagement du territoire soit pensé. Procéder commune par commune, ce n'est pas possible : cela donne les disparités que l'on connaît en Île-de-France.
Si, dans la métropole de Lyon,