Il s'agit en effet ici de ratifier l'ordonnance du 12 décembre 2018. J'y reviens un instant car il se trouve que mon premier travail en tant que député a consisté à évaluer les regroupements d'établissements d'enseignement supérieur et de recherche. Le système était totalement bloqué : le choix de la structure la plus commune, la COMUE, était imposé, et il était clair que ce procédé autoritaire n'était pas de sage gouvernance.
L'ordonnance a permis de rouvrir le jeu des regroupements, ceux que cela intéressait pouvant choisir le dispositif des COMUE, d'autres pouvant créer des établissements expérimentaux. Cela, en tout cas d'après les exemples que je connais, a été, pour le moins, bien vécu par les universités. Il est vrai que cela demande du temps et exige de longues négociations. Il faut que les gens apprennent à se connaître et à travailler ensemble.
Je donne un avis défavorable aux amendements.