Et lors de la ratification, le débat n'a presque jamais lieu, la majorité étant toujours pressée de voter les propositions du Gouvernement. En Ve République, c'est normal : cela s'appelle le fait majoritaire. Mais qu'on ne vienne pas nous dire que c'est un débat démocratique, et patient !
M. Lecoq rappelait à juste titre qu'entre 2007 et 2012 – son hommage à cette majorité perdue l'honore – on écoutait le Parlement. C'est aussi une époque où l'on menait les révisions de la Constitution jusqu'au bout.