Cet amendement va dans le même sens que celui de Cédric Villani. Nous constatons nous aussi le manque d'attractivité du diplôme de doctorat. Je ne reviendrai pas sur les chiffres, en particulier sur la baisse constante du nombre d'entrées en doctorat depuis 2009. Parmi les causes de ce défaut d'attractivité, on peut mentionner la faible reconnaissance du doctorat pour l'accès aux emplois supérieurs de la fonction publique. Notre amendement a dès lors pour objet de permettre au statut particulier des trois branches de la fonction publique de valoriser la détention de ce diplôme dans le déroulement des carrières et l'accès aux fonctions de responsabilité. Il s'agit ainsi de mieux reconnaître le doctorat dans la nomination des secrétaires généraux, directeurs d'administration centrale, commissaires généraux, hauts-commissaires, ambassadeurs ou préfets.