Monsieur Pupponi, les arguments du rapporteur sont tout à fait valables. Nous évoquons des crédits qui servent à financer des actions qui doivent avoir été engagées. Or, comme vous le savez, ce n'est pas toujours le cas.
Comme l'a souligné le rapporteur, vous faites une confusion entre la DPV et la DSU qui, elle, augmente globalement pour prendre en compte les communes les plus pauvres. Au cours des dernières années, la cible de la DSU a d'ailleurs été réduite : un certain nombre de communes en sont sorties afin que seules les communes les plus pauvres puissent toucher plus, afin de compenser leur handicap. Tout cela implique, encore une fois, des projets globaux, pas organisés commune par commune. C'est en effet dans un cadre global, celui de l'agglomération ou de la métropole par exemple, que l'on peut repenser la ville et la mixité sociale – qui doit être l'objectif de la politique de la ville que nous menons.