Je développerai des arguments comparables à ceux exposés par le rapporteur.
La clef, c'est d'agir, avec les acteurs incontournables que sont les élus et les responsables de collectivités, sur la base des rapports dont nous disposons déjà, lesquels dressent un bilan très clair des besoins – vous avez évoqué les besoins d'aménagement, les besoins sanitaires, les besoins d'accessibilité ou encore les besoins de sécurité.
Une réorganisation est nécessaire, non pas parce que l'observatoire n'aurait pas bien fait son travail, mais parce que nous devons, plus que jamais, être capables de faire évoluer les choses au sein de l'éducation nationale.
Ne créons pas de fausse opposition. Je ne conteste pas l'utilité de l'envoi de questionnaires aux directeurs d'école, mais il faut ensuite s'assurer que la situation évolue, notamment dans le cadre du plan de relance et en matière de rénovation énergétique. L'observatoire fait aujourd'hui doublon avec la cellule créée au sein du ministère de l'éducation nationale. Plaçons-nous dans dans une logique de réorganisation, non pas parce que nous minorerions les problèmes, mais parce que nous voulons passer de l'observation à l'action.