Je veux répondre à Mme Tamarelle-Verhaeghe que la santé scolaire est un combat mené selon une logique interministérielle, qui réunit notamment Jean-Michel Blanquer, Adrien Taquet et moi-même. Nous souhaitons garantir l'attractivité des métiers de la médecine scolaire, comme ceux d'infirmière ou de médecin. Dans le cadre du Ségur de la santé, nous nous efforçons de trouver un moyen d'assurer le recrutement d'un grand nombre de professionnels.
Par ailleurs, des questions relevant de la médecine scolaire, comme la prévention des risques – notamment psychosociaux – ou encore la prise en charge d'enfants dont l'état de santé est dégradé mais non diagnostiqué, ont fait l'objet d'un échange substantiel ce vendredi en Seine-Saint-Denis avec le Premier ministre, en présence de votre collègue Stéphane Peu.
En Seine-Saint-Denis, mais aussi ailleurs en France, nous devons nous assurer de la possibilité d'avoir au moins autant de médecins que de postes ouverts. Nous savons que dans votre département, monsieur Peu, ce n'est pas le cas.
Je tiens à vous dire combien le Gouvernement est mobilisé. Depuis qu'a éclaté la crise liée au coronavirus, il est plus que jamais urgent de faire en sorte que des médecins soient aux côtés des enfants, en particulier en ce qui concerne la santé mentale. Vous avez également mis l'accent sur l'hygiène, domaine dans lequel nous avons des progrès à faire.
J'irai donc dans votre sens, madame la députée. Reste que je ne suis pas sûre qu'on fasse vraiment honneur à ce chantier en créant un Conseil national de la santé, de la sécurité et de l'accessibilité. Agissons plutôt, et je serai vraiment heureuse de travailler avec vous sur ces questions.