Il s'agit d'une bonne pratique de travail entre le Gouvernement et l'Assemblée nationale. Les documents de politique transversale sont très denses, très riches en informations. Par exemple, en 2019, celui relatif aux outre-mer présentait quatre-vingt-huit programmes relevant de trente et une missions budgétaires. Par souci de cohérence, il est utile qu'il soit spécifiquement revu par la délégation parlementaire, mais je tiens à préciser que tous ces documents, quel que soit leur sujet, peuvent faire l'objet d'auditions menées par le Parlement – lorsque vous sollicitez les membres du Gouvernement pour qu'ils viennent détailler les informations contenues dans ces documents, vous êtes pleinement dans votre rôle. Je me souviens que les députés de la commission des finances en demandaient souvent, parce qu'elles permettent de disposer d'une vision interministérielle sur un certain nombre de sujets. Mon avis est donc favorable ; il y a là une belle manière de valoriser le travail effectué par le Gouvernement dans l'optique de nourrir des travaux d'évaluation.