C'est cela, la grande question. L'ex-directeur général de l'ARS de ma région était un ancien préfet. Je lui ai un jour demandé pourquoi il avait fait ce choix de carrière. « C'est une situation formidable : je ne relève que du ministre de la santé et j'ai une dizaine de milliards à distribuer dans la région Grand Est », m'a-t-il répondu.
Les directeurs généraux d'ARS définissent toute la politique de santé, répartissent les dotations entre les hôpitaux, les cliniques et autres. Lors de la crise sanitaire, nous avons constaté que l'absence d'articulation entre les ARS et les préfets de région – et même de département – a été l'une des causes des retards et de certains dysfonctionnements.
Madame la ministre, où en est la réflexion du Gouvernement sur cette question ?