Ce fut l'apothéose dans la région Grand Est : en pleine crise sanitaire, on continuait d'appliquer le plan de suppression de lits. C'est complètement dingue !
En juillet dernier, j'ai visité un centre de rétention administrative où une infirmière de l'hôpital de Seclin venait d'arriver pour faire un remplacement. Son arrivée était trop récente pour qu'elle puisse me dire quoi que ce soit concernant le covid-19 au centre de rétention ; en revanche, elle m'a dit que la semaine précédente, il n'y avait toujours pas de blouses à l'hôpital de Seclin, que les personnels utilisaient encore des sacs-poubelles à la place. C'était début juillet, avant la deuxième vague. Je me suis alors retourné vers le préfet pour lui demander ce que faisait l'ARS. Il m'a répondu que l'ARS s'occupait particulièrement des masques. Du coup, il y a des masques. C'est cool ! Mais y a-t-il des blouses, des médicaments ?
Nous constatons que cet échelon de déconcentration ne fonctionne pas. Il n'est ni opérant, ni efficace, ni opérationnel, que ce soit pour la sécurité sanitaire ou pour la politique de santé.