L'enjeu est trop important. Il y a 30 000 emplois chez Suez et nous comprenons l'inquiétude pour l'emploi. Il y a l'enjeu industriel de rester des leaders dans le domaine du traitement des déchets et dans celui de la gestion des eaux. Et beaucoup de collectivités locales souhaitent conserver des possibilités de gestion des eaux le plus ouvertes possible. Toutes ces conditions, fixées par le Premier ministre il y a quelques jours, doivent être remplies. L'État que cesse cette guerre entre deux industriels français, Veolia et Suez, qui n'a pas lieu d'être dans les circonstances actuelles, alors que nous traversons une crise économique difficile.
Il existe une voie possible pour bâtir une offre industrielle satisfaisante pour les deux parties, pour Veolia comme pour Suez, comme pour Engie, dans laquelle l'État est actionnaire. Je le redis avec beaucoup de clarté : l'État n'est ni pour Veolia ni pour Suez, il est pour l'intérêt général, pour l'emploi et pour la puissance industrielle du pays.